Sous Rossi : Soyez sans soucis !

La traditionnelle interview du directeur d'installation est de retour dans votre journal préféré ! Cet exercice emblématique auxquels se sont pliés les plus hautes personnalités de la Zone Tsade est devenu un passage, à peu de choses près, obligé ; puisque ce dernier permet d'être le fer de lance d'un mandat ou d'un programme. Dans cet entretien exclusif pour Valeurs Administratives, M. Galeazzo Giuseppe Gabriele Benito ROSSI répond à nos questions et établi une ligne politique fondée sur la confiance et la justice afin de retrouver l'ordre et la stabilité dont la Zone Tsade a tant besoin...

M. Rossi, tout d’abord félicitations pour votre récente élection en tant que Directeur de l'Installation de la Zone Tsade, bien que cela fait maintenant plusieurs jours. Merci à vous d’avoir répondu favorablement à notre requête d’interview.

Commençons dans le vif du sujet si vous le voulez bien, pouvez-vous partager avec nos lecteurs votre vision pour l'avenir de l'installation sous votre direction ?

« Ecouter & entendre »

Tout d'abord, je tiens à exprimer ma gratitude pour vos félicitations et pour l'opportunité de m'exprimer ici ; c'est un plaisir de pouvoir clarifier mes positions.

En tant que Directeur de l'Installation de la Zone Tsade, ma vision pour l'avenir se concentre avant tout sur la stabilité globale et le bien-être du personnel. Cela pourra se concrétiser grâce au partage d'un intérêt commun et non pas personnel. Un vrai dialogue sera mis en place sous mon administration et mon cabinet est également à la tâche dès à présent pour être constructif et à l'écoute afin de bâtir une communication de confiance.

Nous avons traversé des périodes tumultueuses par le passé, souvent influencées par des manœuvres politiques et des intérêts égoïstes, particuliers. Mon objectif est de recentrer notre attention sur les besoins concrets de nos administrés et de l'installation, en veillant à ce que la Zone prospère dans un environnement stable, loin des perturbations causées par des agendas politiques ou privés. Cela se sera possible qu'au travers du respect des institutions. Actuellement les règles reposent sur des fondements vaseux où chacun cherche à s'accaparer du pouvoir. Aujourd'hui il nous faut rétablir l'autorité pour gagner en pérennité.

La stabilité revêt une importance cruciale compte tenu des activités de notre installation et des anomalies uniques auxquelles nous sommes confrontés. La Fondation SCP a pour mission de contenir et de protéger le public contre des objets et phénomènes anormaux, et c'est dans cette optique que je m'engage à maintenir un environnement sûr et contrôlé ; à la fois pour la population civile mais également pour l'ensemble de nos employés qui méritent la sécurité au travail.

Pouvez-vous nous donner un aperçu de votre expérience antérieure et de la manière dont elle va contribuer à votre leadership au sein de la Zone Tsade ?

Des bases solides pour assurer l'avenir

Mon expérience antérieure au sein de la Zone, bien que différente de la gestion que je dois mener aujourd'hui, m'a doté de compétences et de perspectives qui contribueront indéniablement à ma capacité à diriger l'installation.

En tant qu'adjoint du directeur scientifique Armstrong, que je salue au passage, j'ai développé une aptitude particulière à l'écoute et à la prise de décision, des qualités nécessaires pour gérer des équipes. Mon rôle exigeait une attention minutieuse aux détails et un côté perfectionniste pour garantir un suivi efficace des recherches menées et l'obtention de résultats probants.

Ma force de proposition et d'action a été mise à l'épreuve lors de situations de crise au sein du département scientifique. Ces expériences m'ont permis de développer des compétences essentielles pour résoudre des problèmes complexes et assurer la poursuite des opérations malgré des situations imprévues. Il s'agit là encore de compétences qui seront indubitablement bénéfiques pour la direction de la Zone Tsade et qui seront mises au service des membres du personnels.

Bien que la nature spécifique de mes responsabilités antérieures puisse différer de celles liées à la gestion d'une installation, les principes fondamentaux de la Fondation SCP, tels que la sécurité, la collaboration et la réactivité face aux crises, sont des aspects que j'ai eu l'occasion de mettre en pratique. Mon expérience passée constitue une base solide sur laquelle je peux bâtir un leadership efficace au sein de la Zone Tsade, en veillant à ce que les opérations soient menées avec précaution, professionnalisme et un engagement sans faille.

En tant que nouveau dirigeant, quelles sont vos priorités immédiates pour assurer l'ordre, la stabilité et l'efficacité de l'installation ? Comptez-vous reprendre les bonnes vieilles méthodes employées sous l’emblématique Directeur Albert Götzen ?

« Instaurer un Code de procédure pénale »

Je tiens à préciser que je n'ai pas eu l'occasion de travailler sous la direction d'Albert Götzen, et par conséquent, je m'abstiendrai de commenter les décisions spécifiques prises par un prédécesseur, en particulier quand celui-ci jouit d'une réputation aussi emblématique.

Cependant, pour rétablir l'ordre, la stabilité et l'efficacité au sein de l'installation ma priorité immédiate sera d'instaurer Code de procédure pénale clair, garantissant une justice équitable et transparente. La mise en œuvre de procédures justes et équilibrées est essentielle pour, au delà de maintenir la confiance, s'assurer d'un fonctionnement pérenne de nos départements, de l'ensemble de nos services mais également de tous les mécanismes interpersonnels.

Ma vision de la direction repose également sur une justice à l'écoute, privilégiant la compréhension des circonstances individuelles plutôt que la seule répression. Il est crucial d'instaurer un climat où la discussion et la résolution de conflits prévalent sur des mesures punitives immédiates. Nous devons trouver un équilibre entre le temps de la réflexion et de la discussion ; trouver le temps des actions nécessaires. J'insiste sur une « rapidité éclairée », s'appuyant sur des décisions judicieuses et mesurées, tout en évitant de répéter les erreurs du passé.

Je tiens à souligner que la prudence est essentielle, comme l'a illustré l'issue regrettable de certaines actions récentes. Un exemple notoire est celui de Donatien Map, dont l'engagement précipité dans les actions s'est malheureusement terminé de manière catastrophique. Nous devons tirer des leçons de ces expériences et veiller à ce que notre approche soit équilibrée, respectueuse et adaptée à chaque situation.

En parlant d’Albert Götzen, voyez-vous d’un bon œil qu’il soit à la tête du Site Aleph ? D’autant plus que ce dernier reprend la tutelle de la Zone Tsade...

« La création d'une zone autonome n'est plus une priorité »

En ce qui concerne la nomination d'Albert Götzen à la tête du Site Aleph, je préfère encore une fois m'abstenir de tout commentaire sur les choix de nominations effectués par d'autres sites de la Fondation. Le seul mot que je me permettrait est que je suis convaincu que le Directeur Götzen est une personne compétente qui a démontré toute sa valeur et qui mérite la place qu'il occupe aujourd'hui.

Je serais ravi d'engager un dialogue constructif avec M. Götzen. En fait, je prévois d'ailleurs de l'inviter personnellement sur la Zone pour discuter de nos perspectives respectives et trouver des moyens de renforcer la collaboration entre nos installations.

Quant à la question de la tutelle de la Zone Tsade, je suis heureux de vous informer que les préoccupations budgétaires ont été résolues. Nous avons tenu une réunion avec le Responsable des opérations administratives et le directeur du Site Aleph pour traiter ces questions. L'intendance a mis en place des tableurs performants pour assurer un suivi transparent des budgets et grâce aux efforts du département scientifique, plusieurs milliards ont été récupérés, ce qui a considérablement amélioré notre situation financière.

À l'heure actuelle, je ne vois pas la nécessité de contester la tutelle. La Zone Tsade bénéficie de ressources adéquates. La création d'une zone autonome n'est plus une priorité. Les dynamiques politiques qui ont pu influencer ce projet par le passé ne sont plus d'actualité et nous devons maintenant concentrer nos efforts sur la poursuite de nos projets en assurant la continuité de nos opérations quotidiennes.

Merci pour votre avis concernant le Site Aleph, puisque son retour s’explique évidemment en raison de faits s’étant produits il n’y a pas si longtemps.

A ce propos, comment abordez-vous les derniers événements qui ont conduit du coup au départ de votre prédécesseur, M. Donatien Map ? Notamment quand on sait également que plusieurs membres de son cabinet vous ont rejoint peu après.

« Le choc, le choc et la consternation »

Les événements qui ont conduit au départ de mon prédécesseur, M. Donatien Map, m'ont profondément frappé et sidéré. La mise à l'écart soudaine de son cabinet, sans justification apparente et avec une procédure manifestement disproportionnée, a créé une situation complexe et délicate. En tant que nouveau directeur, mon objectif est de tirer des leçons de ces événements et de rétablir un climat de confiance au sein de l'installation.

Il est difficile pour moi de comprendre le comportement de monsieur Map. Les mesures qu'il a prises, notamment le recours à un état d'urgence, semblent dépasser sans nul doute le cadre de la raison. Je vous invite à poser la même question aux personnes qui ont déjà rencontré Map, cet homme a malheureusement sombrée dans l'illogisme. Une telle approche, associée à une méthodologie et une pensée staliniste, ainsi qu'une paranoïa aiguë, nécessitent sans doute une prise en charge d'un point de vue médical. C'est une situation qui dépasse le simple cadre professionnel. Je maintien que des évaluations médicales appropriées sont absolument nécessaires pour à défaut de comprendre ses actions, de les expliquer.

Il est également important de souligner que les membres du cabinet du Directeur Donatien Map qui ont choisi de rejoindre mon équipe et de s'y maintenir l'ont fait de leur propre initiative et sous mon accord. Mon approche en tant que nouveau directeur est de favoriser un environnement de travail collaboratif et respectueux, où les talents et les compétences de chacun sont reconnus et mis à contribution dans l'intérêt de la Fondation et de la Zone Tsade.

Je suis déterminé à instaurer une nouvelle ère de transparence, de justice et de communication ouverte au sein de l'installation. De telles situations ne doivent plus jamais se reproduire à l'avenir.

Comme vous le savez, toute cette affaire a malheureusement terni l’image de l’Administration et plus particulièrement celle de la Direction. Pouvez-vous nous donner des détails sur les mesures que vous envisagez de mettre en place pour restaurer la confiance du personnel de l'installation ?

« Un espace de consultation ouvert »

Effectivement, je suis pleinement conscient que les récents événements ont eu un impact négatif sur l'image de l'Administration ainsi que de la Direction et je le regrette profondément. Encore une fois et comme j'ai pu vous le dire précédemment, la confiance et la communication est une priorité de mon mandat ! Pour ce faire, j'ai élaboré plusieurs mesures visant à atteindre cet objectif.

Tout d'abord, je souhaite mettre en place un espace de consultation ouvert, où les membres du personnel pourront proposer des motions au Conseil d'Administration à partir de 20 signataires. Cela garantira une véritable implication des individus engagés, les encourageant à prendre part activement aux décisions qui affectent leur quotidien. Je veux que chaque membre de l'installation se sente entendu et que chacun ait la possibilité de contribuer à façonner notre environnement de travail.

Par ailleurs, je m'engage à promouvoir des valeurs démocratiques au sein de l'installation. À l'instar de mon prédécesseur qui en parlait à tout bout de champ mais sans jamais agir, je compte cette fois-ci mettre en place des mécanismes concrets, tels que des sondages, des plébiscites ou encore des référendums, pour permettre à chacun de s'exprimer sur les questions importantes qui concernent notre communauté.

Enfin, je tiens à aborder un point que vous semblez oublier monsieur Cooper mais sachez que je suis aussi ouvert à l'action syndicale présente sur l'installation, reconnaissant ainsi son rôle important dans la protection des droits des travailleurs.

Cependant je vous arrête avant que vous ne réagissiez, puisque je vous vois venir et notamment pour les personnes qui pourraient s'en inquiéter : je tiens à préciser que si des mesures doivent être prises pour éviter tout blocage préjudiciable à la sûreté de nos opérations quotidiennes et à nos missions envers les anomalies contenues, j'en assumerais la responsabilité, ma main ne tremblera pas.

Nous l'entendons monsieur le Directeur et nos lecteurs en seront à coup sûr rassurés.

Permettez moi de poursuivre mais comme vous le savez, notre journal s’est positionné sur l’affaire Donatien Map après la publication de la tribune de son cabinet. Nous avons tenu à caractériser ce qu’est la Direction et plus précisément la fonction du poste que vous occupez actuellement.

Ma question est donc la suivante : comment définissez-vous votre rôle ?

« À la fois simple et complexe »

D'une part, les tâches que je peux engager au quotidien et qui sont inscrites sur ma fiche de poste peuvent sembler faciles et je le conçois indéniablement :

- Travailler dans un bureau n'est pas aussi difficile que d'être en contact de produits dangereux où de pathologies anormales comme le font régulièrement nos chercheurs ainsi que nos médecins pour faire avancer la science.

- Discuter régulièrement avec les membres du personnels pour trouver des solutions à leurs problèmes semble tout à fait accessible et n'est pas dangereux par rapport à nos forces de sécurité qui s'engagent chaque jour face à des objets les uns plus meurtriers que les autres.

- Me retrouver autour d'une table durant une réunion avec mes collaborateurs et les personnels de direction pour voir les avancés des différents projets en cours n'est pas la même chose que les équipes de maintenance qui peuvent se retrouver dans des espaces exigus en réparant diverses choses, en nettoyant à la seule force de leur corps [...] ou même nos cuistos qui se retrouvent aux côtés des fours à devoir supporter une température fatigante...

D'autre part mon rôle est aussi complexe. Ma responsabilité première est de veiller au bon fonctionnement de l'installation, de garantir la sécurité de notre personnel et de maintenir les opérations en conformité avec les standards et les objectifs que nous devons tenir vis à vis de la Fondation SCP. Il s'agit là, vous en conviendrez d'objectifs difficiles à tenir et à remplir compte tenu des points sensibles qu'ils soulèvent. Je dois coordonner des centaines de personnes, des dizaines de département et services qui travaillent conjointement, veiller à ce que les engagements soient tenus, réussir à ce que tout fonctionne parfaitement et qu'on se retrouve pas avec un bâton dans l'engrenage ou qu'il y ait des confrontations ou bien des difficultés qui nous empêchent d'avancer.

Enfin, tout cela reste complexe compte tenu du fait que nous devons faire face à des êtres humains. Vous, moi, avons une personnalité, des manières de penser et d'agir différentes. Mettre tout le monde d'accord n'est pas facile et mes missions relève comme l'ensemble des salariés d'un savoir-faire et d'une technicité que tout un chacun ne maitrise pas.

Aussi, être directeur signifie occuper une position au-dessus de la mêlée, avoir une vision à la hauteur, loin des intérêts personnels et des influences partisanes. Néanmoins il est impératif de rester proche de la réalité du terrain, de comprendre les enjeux concrets auxquels notre installation est confrontée au quotidien. Cela nécessite une gestion équilibrée, où j'estime devoir prendre en compte les diverses perspectives tout en prenant des décisions éclairées pour le bien commun.

Pour finir en un mot concernant ce sujet, la fonction de directeur exige également une certaine humilité et une capacité à écouter les préoccupations et les idées de ceux qui œuvrent sur le terrain. Tout en occupant une position de leadership. il est essentiel que je reste accessible et ouvert au dialogue, car c'est de cette collaboration que naîtront les solutions les plus efficaces.

Certains membres du personnel ont exprimé des préoccupations quant à la gestion interne de l'installation. Que répondez-vous face à ces critiques bien qu'elles soient mineures ?

Toujours dans la même lignée, pouvez-vous nous en dire plus sur les personnes qui ont décidé de vous quitter peu de temps après vous avoir rejoint ?

Je pose la question de manière un peu ironique mais étiez-vous trop travailleur pour eux ? Ils n’arrivaient pas à suivre votre rythme ? Vous qui avez la réputation d’une personne active pour ne pas dire acharnée dans le devoir.

« Mon bureau est ouvert »

En ce qui concerne les préoccupations évoquées par certains membres du personnel, je tiens à souligner que je n'ai personnellement entendu aucune critique formelle. Si des membres du personnel ont des préoccupations ou des questions, je les encourage vivement à venir me parler directement. Ma porte est toujours ouverte, et je reste disponible pour discuter de tout sujet lié au bon fonctionnement de l'installation. Cela dit, je suis désolé mais je ne laisse pas de place aux ragots et aux rumeurs non fondées !

Quant aux départs de certaines personnes peu de temps après avoir rejoint mon équipe, je trouve votre question flatteuse et ironique à la fois. En réalité, Warren Kebel a quitté l'installation en raison de questions de mutation qui ne relèvent pas de mon fait. La seule chose que je peux dire c'est de lui souhaiter tout le meilleur dans ses nouvelles fonctions.

En ce qui concerne monsieur Beauchamp, je tiens à clarifier la situation. Il est vrai qu'il y avait eu un accord entre nous sur la question des nominations de directeurs adjoints. Cependant, dans la réalité des faits et pour assurer l'efficacité de l'installation, des ajustements ont été nécessaires et pour l'intérêt commun, je n'ai pas pu tenir cette promesse. La décision de M. Beauchamp de démissionner sans discussion constructive me semble disproportionnée et malheureuse. Il est regrettable qu'il n'ait pas choisi de s'engager dans un dialogue ouvert sur ces ajustements.

Mon engagement envers le travail collectif et la reconnaissance des compétences individuelles reste intact. Je ne souhaite pas me priver de collaborateurs qualifiés pour des questions de principes mineurs. Cependant, la démission de M. Beauchamp témoigne d'un manque de volonté de s'adapter aux réalités opérationnelles.

Merci pour ces informations, ces renseignements seront précieux pour nos lecteurs.

Nouveau sujet, nouvelle question. Une rumeur fait rage au sein de la Zone Tsade, certains membres du personnel ont suggéré que des changements organisationnels étaient nécessaires au sein de l’Administration et qu'un projet était en cours pour aller dans ce sens.

Quelle est votre position sur vis à vis d'une réforme, le cas échéant ? Que pouvez-vous nous dire ?

L'espoir d'une nouvelle ère !

Vos êtes bien informés, il est exact que des changements organisationnels sont nécessaires au sein de la Zone Tsade et je suis fermement déterminé à mener cette réforme. La situation héritée de l'administration précédente, constitue en quelque sorte un péché originel, une boîte de Pandore qui a entravé notre installation par des décisions floues et un manque de volonté à entreprendre des projets ambitieux.

Pour remédier à cela, je compte mettre en place un code de procédure pénale robuste comme je vous l'ai évoqué plus tôt au cours de notre entretien. Je souhaite également établir une charte claire pour l'installation qui précisera les pouvoirs réglementaires de chaque acteur, département et service. Cette démarche vise à mettre fin aux crises et à restaurer l'autorité de la direction, et notamment la mienne. Le directeur doit être doté de pouvoirs spécifiques mais mesurés, permettant de prévenir tout blocage institutionnel tout en évitant le passage en force inutile.

Cette réforme est nécessaire pour créer un cadre stable et transparent au sein de l'installation, assurant ainsi son bon fonctionnement et permettant à notre équipe de se concentrer sur nos missions fondamentales en toute confiance. Il est temps de remettre de l'ordre dans nos procédures internes et de garantir que chaque membre du personnel comprenne clairement son rôle et ses responsabilités.

Vous l'aurez compris, ce projet de réforme est en cours de préparation mais il témoigne déjà d'une belle dynamique avec l'objectif ultime d'instaurer une structure organisationnelle solide. Nous ne pouvons être que rempli d'espoir pour la suite !

Une note positive sur laquelle conclure, ainsi, quel message souhaitez-vous transmettre aux membres du personnel de la Zone et à nos lecteurs alors que vous prenez la direction de cette installation emblématique de la Fondation SCP ?

« Un exemple de réussite »

Tout d'abord, permettez-moi d'exprimer ma gratitude envers chacun des membres du personnels pour leur engagement. Votre dévouement permanent dans votre travail impose le respect et la reconnaissance.

Comme l'a souligné Richard Cooper, la Zone Tsade occupe une place emblématique au sein de cette organisation, et je suis honoré de prendre la responsabilité de sa direction. Vous l'aurez compris tout au long de votre lecture mais ma vision pour notre installation repose sur les principes fondamentaux de communication, de justice et d'efficacité. Nous sommes confrontés à des défis complexes, mais je crois fermement en notre capacité collective à les surmonter. Je m'engage à instaurer un environnement où chaque membre du personnel pourra contribuer à notre succès commun.

En tant que directeur, je suis ici pour favoriser le dialogue ouvert, pour écouter vos préoccupations et pour travailler avec vous à la réalisation d'un avenir stable et prospère.

Aux précieux lecteurs de Valeurs Administratives, je vous assure que je suis déterminé à restaurer la confiance, vous qui êtes attachés aux valeurs que nous partageons et en une Administration solide et efficace.

Merci à vous.

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Une Interview exclusive pour Valeurs Administratives.

Crédits : Richard COOPER.