L'inqualifiable Gazette : le scandale lui, porte bien son nom
- Dr House ███████
- 1 déc. 2023
- 7 min de lecture

« Le choc, le choc et la consternation »
Ces mots du Directeur Rossi, raisonnent dans toute la rédaction de Valeurs Administratives depuis que le directeur d'installation a formulé une réponse pleine d'ambiguïté et de demi-mots à l'égard des exactions commises par notre concurrent la Gazette de Tsade lors d'une question spécifique concernant ce journal durant notre dernier interview.
Une prise de position qui interroge et nous consterne. D'autant plus quand on sait l'esprit vif, taillé par le poids des responsabilités du dirigeant d'origine italienne qu'on ne présente plus ; et qui s'est construit, au fil des années, dans les plus hautes sphères de la Fondation.
Sous Rossi, aucun soucis ?
Notre rédaction a été particulièrement surprise de voir qu’un budget était alloué aux différents journaux de l’installation, bien que la plupart peuvent être au mieux qualifiés de magazines, alors que notre la Gazette de Tsade est depuis longtemps reconnu pour ses activités criminelles.
Interrogé sur les anciennes opérations terroristes mené par ce journal de soviets factieux, notamment sur un ancien attentat perpétré à l'encontre de l'administration Gotzen, mené et couvert par son Directeur monsieur Paul du Clos ; le nouveau responsable de notre installation n'a pas su nous répondre de manière claire, laissant place à l'inquiétude et au scepticisme. Notre question directe sur le soutien potentiel à des organisations terroristes n'a obtenu qu'une réponse évasive, soulignant l'incapacité du personnel au pouvoir à prendre conscience du danger qui sévit au sein de la Zone Tsade.
Subventionner la Gazette de Tsade, en connaissance des activités criminelles de cette dernière, souscrit-il à soutenir des terroristes ? Ou trouvez-vous qu'il s'agit simplement d'un journal de résistance ?
Je... euh, bien, cette question est plutôt inattendue. Je tiens d'abord à préciser que je ne peux pas commenter des allégations aussi sérieuses sans avoir toutes les informations nécessaires. En tant que directeur, mon rôle n'est pas d'accuser ou de soutenir des entités spécifiques, mais plutôt de veiller au bon fonctionnement de l'installation et à la sécurité de notre personnel.
Cependant, je suis conscient que la Gazette de Tsade a été impliquée dans des activités controversées par le passé. Si des actes criminels ont été commis, la justice devrait être saisie pour enquêter et prendre les mesures nécessaires. Je n'ai pas actuellement les détails de ces allégations, et il serait inapproprié de spéculer sans informations précises.
En ce qui concerne l'allocation de budgets aux journaux de l'installation, il est de ma responsabilité de garantir un environnement où la liberté de la presse peut s'exercer dans le respect des lois et des règlements en vigueur. Les médias jouent un rôle important dans la diffusion d'informations, et je m'attends à ce que cela se fasse de manière éthique et responsable.
Si vous avez des préoccupations spécifiques concernant des activités criminelles, je vous encourage à les signaler aux autorités compétentes. Ma responsabilité en tant que directeur est de maintenir un environnement sûr et ordonné au sein de la Zone Tsade, et toute allégation sérieuse sera traitée avec la diligence requise.
Ambiguïtés et contradictions
Notre question directe sur le soutien potentiel à des organisations terroristes n'a obtenu qu'une réponse évasive, soulignant l'incapacité de l'Administration Rossi à prendre une position ferme sur cette question cruciale.
Les contradictions sont d'autant plus troublantes dans la position de notre Directeur, qui nous informe ne « pas avoir toutes les informations nécessaires » tout en ajoutant qu'il est « conscient que la Gazette de Tsade a été impliquée dans des activités controversées par le passé ». Vous soulignerez le choix du terme employé, démontrant une tentative à minimiser les faits.
Non monsieur le Directeur, reconnaitre sans ambiguïté et avec force la nature terroriste de cette Gazette ne peut être motivée par des questions d'opinions ou des interprétations divergentes !
Enfin, comment est-il possible d'avoir conscience de ces activités, même si elles sont pensée seulement comme « controversée », tout en engageant un processus de financement ?
Sous couvert du pluralisme de la presse et de la promotion d'opinions diverses, l'administration soutient de facto des actions graves et répréhensibles. Jusqu'à quel point peut on justifier le financement de médias impliqués dans des actions contraires à l'éthique et indéniablement illégaux ? Les valeurs engagées ne devrait pas servir de bouclier pour des activités dangereuses. Les actions terroristes, même dissimulées derrière des idées de liberté, doivent être réprimées avec la rigueur nécessaire pour préserver l'intégrité de notre installation ainsi que la réputation de la Zone Tsade et de ses agents.
Quand le silence fait sens
Valeurs Administratives a entrepris une démarche journalistique visant à obtenir des réponses claires de la part du personnel de direction et de la haute administration. Cependant, la réaction ou plutôt le mutisme de certains acteurs clés soulève des inquiétudes légitimes.
Le refus de répondre à nos questions de la part de certains membres de la direction, ainsi que le silence assourdissant de la haute administration, laissent place à des interrogations profondes sur la transparence et l'ouverture au sein de l'installation. Lorsqu'on les interroge sur des questions cruciales touchant à l'intégrité de la Zone Tsade, leur absence de réponse suggère une volonté de rester dans l'ombre, de fuir la responsabilité et de se soustraire à la reddition de comptes.
Certains membres de la haute administration ont même catégoriquement refusé de répondre à nos sollicitations, montrant ainsi une forme de mépris, alors qu'ils défendent d'une information sûre et pluraliste. Le manque de coopération démontre un désintérêt manifeste pour la clarté et la vérité, éléments essentiels dans la gestion d'une installation aussi cruciale que la notre. L'incompréhension est aussi frappante pour notre journal qui s'est toujours tenu aux côtés de nos dirigeants. Cette volonté de nous tenir à l'écart est, au delà d'une déception, une faute politique majeure.
Plus alarmant encore, des personnes au sein de la direction ont non seulement refusé de répondre, mais ont également exprimé un soutien aveugle envers le Directeur Benito Rossi. Défendre le dirigeant de l'installation revêt une importance capitale, et notre rédaction a toujours pris position en faveur du capitaine du navire Tsade. Soutenir aveuglement les décisions prises sans tenir compte des questions légitimes soulevées par les révélations de notre journal, appuyées sur des faits précis, contribuent à entretenir une culture du mutisme et de la complaisance au sein de la haute administration.
Monsieur Prétérit Esquisso (conseilleur au cabinet) témoigne :
Je dirai, à mon humble avis, qu'est celui que je partage avec Monsieur Rossi, que les sanctions attribuées à l'époque, et les censures ainsi que le contrôle important des articles de la gazette durant la période avoisinante, en supplément des avertissements, suffisent amplement. Les individus en soit on été sanctionnés, et les archives montrent clairement que Paul Du Clos, directeur de la gazette, n'était pas directement impliqué dans cette affaire. [...] Pour ainsi dire, nous préférons la réhabilitation plutôt que la destruction pure, et simple. Et la réhabilitation s'étant terminée sans accros, il est en notre devoir, la Direction, de récompenser à la hauteur des investissements, de manière équitable, tout le monde.
D'autres ajoutent :
Je ne suis pas au courant des problématiques liés aux "attaques terroristes" supposément orchestrées par "La Gazette de Tsade", je ne peux donc fournir une réponse supplémentaire.
Nous ne pouvons pas nous voiler la face quant aux activités de ces années passées, plus que clairement criminelles. Cependant les fautifs ont certainement reçu le revers et les dispositions de perspectives... revues.
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Nous sommes donc dans une situation surréaliste où des personnalités éminentes se retrouvent à défendre de manière totalement décomplexée la « réhabilitation » de terroristes reconnus au lieu d'engager un processus de « destruction pure et simple », prônant même un « devoir [...] de récompenser à la hauteur » ces anarchistes révolutionnaires stalinistes.
L'absence de commentaires directs ou la défense inconditionnelle ne rendent pas service à la vérité. Refuser de nommer les choses de manière directe, en particulier lorsque des faits de nature terroriste sont en jeu, appuyés par des faits réels et sourcés mais jugés "supposés" est un acte qui rend le scandale encore plus préoccupant.
La fin du mutisme ?
Fort heureusement de hauts responsables partagent encore les valeurs administratives qui raisonnent dans nos cœurs et qui avaient motivé la création de ce journal.
Un membre du cabinet du directeur nous répond :
La différence entre la Gazette Tsade et votre journal est flagrante. En effet, j'ai longuement pensé que la Gazette était capable de tout pour arriver à ses fins, et votre journal m'a permis d'ouvrir les yeux face à ses incidents malheureux. Nous sommes tous d'accord sur le fait que la Gazette propage des idéologies extrémistes, voire même dangereuses. Et personnellement, même si la façon dont les articles sont rédigés est bonne, je pense toujours que cette dernière est dirigée par des partisans du fatalisme.
Personnellement, je pense que financer les journaux est une idée lunatique, cette décision a été irréfléchie et déraisonnable. Une administration ne doit pas interférer avec ce genre de choses, un journal doit être indépendant.
La seule vérité que vous fournissez peut disparaître en un claquement de doigts à cause de ce financement maladroit. On recherche le confort et l'évasion lorsque nous lisons les articles de la gazette, mais la liberté de la presse sacrifie le style et, en fin de compte, l'esprit. La culture généralisée se transforme en haine de la vraie culture...
Un directeur de Département ajoute :
Je ne suis pas d'accord avec la subvention accordée au "journal d'investigation" la Gazette de Tsade ! Ce journal de honte s'est vu accorder un financement alors qu'il diffuse autant de fausses informations !
Honneur et dignité
Ces individus, conscients de l'importance de leur fonction et de la responsabilité qui leur incombe, sont des gardiens de l'éthique au sein de l'installation. Dans ce contexte, nous saluons ceux qui ont pris le temps de répondre de manière ouverte et constructive à nos questions, démontrant ainsi leur engagement envers la vérité.
Leur transparence est une lueur d'espoir dans un paysage assombri par le mutisme et le refus de certains d'assumer leurs devoir. En refusant d'apporter un soutien financier à des médias ayant des liens avérés avec des activités criminelles, ces responsables démontrent une clarté morale et une compréhension profonde des enjeux éthiques.
Leur refus d'accepter l'ambiguïté dans la qualification des faits, en désignant les activités comme terroristes, témoigne d'une véritable dignité qui nous honore.
Notre journal demeure déterminé à poursuivre son rôle de vigie, pour l'ordre et la sécurité.
Un Édito exclusif pour Valeurs Administratives.
Crédits : Richard COOPER.
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