Fin de parcours pour l'Administration MAP
- Dr House ███████
- 1 nov. 2023
- 6 min de lecture

L'arrêté arrêté
Depuis la prise de fonction de Donatien MAP à la direction de l'Installation de la Fondation SCP sur la Zone Tsade, beaucoup d'entre nous espéraient que la stabilité et l'ordre poursuivrait leur place dans cette installation renommée. Pendant des années, sous le leadership d'Albert GÖTZEN, la sécurité, l'efficacité, la compétence et la discipline régnaient en maîtres. Mais les récents événements nous ont montré que l'ordre établi a vacillé, ébranlant notre confiance envers nos dirigeants.
L'arrêté administratif de la direction N°27 émis par Donatien MAP, qui a eu pour objectif d'interdire aux membres du cabinet administratif, ses plus proches collaborateurs, de critiquer ouvertement sa gestion, mais qui s'est terminée en crise politique majeure doit être analysé objectivement. D'autant plus que ce décret a été pris précipitamment, via la déclaration d'un Etat d'urgence dont beaucoup d'observateurs se sont questionnés sur la pertinence de ce dernier, jouant énormément sur les conséquences que l'ont connait et sur lesquelles nous reviendrons un peu plus tard dans cet article et résultant à l'annulation de l'arrêté.
Bien qu'on puisse s'interroger sur ces actions qui ont été entreprises et sur la capacité de monsieur Donatien MAP à entendre des critiques constructives, qui est essentielle pour une organisation telle que la nôtre ; il ne faut éclairer les raisons qui l'ont poussé à engager cette démarche dont Valeurs Administratives souhaite saluer le fond.
Le début de la fin
Ce 29 Octobre 2023 s'est joué dans l'ombre, d'après les informations que nous avons recueilli, un conglomérat de messes basses et une organisation structurée composée de personnalités partageant les hautes sphères du pouvoir et ayant pour objectif la mise à mal de la Direction Mapienne. Notre directeur, a eu écho de ces informations, comme le démontre un communiqué du directeur-adjoint de l'installation, monsieur Jean-Philippe BEAUCHAMP, qui témoigne du fait que : « Mr. David BOURSEILLER a informé la direction de l'installation qu'un complot de grande ampleur à l'encontre du Directeur Donatien MAP était en préparation avec l'intention de mettre à bas toute la direction. » Il poursuit que ces sur la base de ces informations que Donatien MAP a agi, ne souhaitant pas être le dindon de la farce, en émettant son arrêté le même jour à 20h56. Au même moment, notre journal obtenait une copie d'un communiqué de presse du cabinet administratif que nous avons choisi de publier un peu plus d'une demi-heure après.
Jeux de communications et délimitation du pouvoir
Le communiqué de presse, signé des mains de Sacha BRADFORD (Directeur du cabinet administratif), Aaron REXROTH (Directeur-adjoint du cabinet), Eddie BRANDT (Superintendant de la Zone), Loisel ÖSTERMAN (Secrétaire de liaison) est une plainte globale du Directeur de la Zone Tsade, reposant principalement sur son manque de présence. Nous avons retenu une phrase de ce communiqué qui représente en bonne partie la pensée des plaignants « Map présente non seulement un manque de considération envers les demandes formulées par le cabinet administratif, mais également une totale négligence à cet égard. Cette attitude délibérée de non-coopération compromet sérieusement la fluidité des processus administratifs et témoigne d'un mépris manifeste ». Devons nous comprendre que finalement, depuis le début, c'était non pas le directeur d'installation qui mène la politique de la Zone Tsade mais son cabinet ?
Notre journal a toujours eu pour souhait de défendre les intérêts de la Direction et plus largement de l'Administration et nous ne dérogerons pas à cette règle aujourd'hui, en reconnaissant que seul le directeur de l'installation, sur qui l'essence même du pouvoir repose, est le seul maître à bord. Ses choix nous guident et s'imposent à nous. Le cabinet existe seulement par sa « grâce » (pour répondre à la caricature de la gazette qui le dépeint comme un directeur de droit divin) et sans sa volonté de nommer ces personnes à leur poste au sein du cabinet, ils n'existeraient pas.
Comment pouvons nous supporter que des personnes qui sont sensés soutenir leur patron sans broncher et le valoriser auprès de ses employés se permettent tout d'un coup de lui mettre coup de poignard dans le dos ? Avons-nous à faire à des responsables où à des enfants qui gémissent en pleurs au moindre refus ? Jamais, sous la direction d'Albert GÖTZEN nous n'aurions pu imaginer de tels coups bas. Donatien MAP, que nous soutenons dans cette épreuve, a voulu démontrer sa force au travers d'un arrêté, que nous pouvons juger malheureusement sans subtilité, et s'est effondré sous le poids de l'insubordination et des critiques auquel il n'a pas réussi à faire face.
Suite à notre publication de ce communiqué de presse Jean-Philippe BEAUCHAMP a répondu au travers de son communiqué de presse, qu'il avait reçu des pressions exercé par Donatien MAP pour qu'il vote positivement à son arrêté. Si l'on subi et encore pire si l'on cède à des pressions, comment peut-on aujourd'hui occuper des responsabilités nécessitant un sang-froid à toute épreuve. Il est si facile de se rétracter devant l'opinion publique une fois qu'il est sous nos yeux. Donatien MAP a au moins eu l'honneur de signer d'une main ferme avec la conviction de protéger l'autorité ainsi que le pouvoir légitime. Son seul tort aura été de manquer de pédagogie en n'explicitant pas les raisons des licenciements et d'une décision aussi radicale que la déclaration de l'Etat d'urgence.
L'heure des comptes
Il en fallait pas moins pour que le Haut-commandement s'intéresse de près à la situation qui avait bousculé toute l'Administration avec de nombreux recours à la Cour O3 face aux licenciements et en vue d'annuler la déclaration de l'Etat d'urgence, jugé par les organisations syndicales dont la Maison Solidaire des Travailleurs qui témoigne au travers de son Président Michel DURAND d'une « Violation des droits au travail ainsi qu'un usage disproportionné des prérogatives du directeur [...] ; Une atteinte à la démocratie [...] impactant directement les travailleurs » Il faudra informer ce monsieur des risques qu'auraient pu provoquer un putsch à l'égard des employés et qui aurait été un vrai déni de démocratie, puisque nous le rappelons, monsieur MAP a bien été élu par ces mêmes travailleurs.
Quoi qu'il en soit, aux alentours de 14h00 le lundi 30 Octobre, le Haut-Commandement avait pris en charge cette affaire. Il annonce au travers d'un décret l'annulation des décisions prises par le Directeur d'installation Donatien MAP tout en mettant fin à ses fonctions. De plus, Jean-Phillipe BEAUCHAMP (Directeur-adjoint d’installation), Baptiste MEIER (Directeur adjoint d’installation) ainsi que Bryan SCOOT (Directeur délégué) sont « mis en examens par l'instance en l’attente d’un procès équitable sur fond d’allégations de détournement de pouvoir ».
La Cour O3 n'a pas jugé utile de statuer en complément du Haut-Commandement sur les recours effectués puisque les décisions ont été prises à cet égard. Néanmoins, une délibération inattendue de cette même Cour a été rendue le 30 Octobre en fin d'après-midi. Bien que n'étant pas en lien avec l'affaire de l'arrêté administratif de la direction N°27, celle-ci en décuple les effets aux travers de lourdes conséquences concernant le fonctionnement de l'installation au quotidien et sa pérennité.
En effet, les juges prennent très au sérieux le dossier Harri"n"gtonGate. Ils jugent que « M. Robert Harrigton n’existant pas à ce jour dans les registres des membres du personnel de l’installation, il ne peut donc être membre de la direction de la Zone Tsade. » Traduction : « Les départements de la Zone Tsade ne sont plus en mesure de dépenser le budget qui leur a été attribué lors de cet arrêté et les dépenses entre le 14 octobre 2023 et la publication de cette décision doivent être rendues dans leur intégralité à la trésorerie de la Zone Tsade ». La Zone Tsade fonctionne désormais à crédit et de nombreux départements ont annoncé des coupes budgétaires face à la désorganisation de l'installation due au manque de savoir-faire des personnes entourant le directeur. Nous espérons que Robert HARRINGTON, désormais notre nouveau directeur, sera capable de redresser la situation, une fois qu'il aura maîtrisé correctement l'orthographe de son nom de famille, ce que nous ne doutons pas.
Connaître son passé pour voir l'avenir
L'atmosphère qui prévaut aujourd'hui contraste fortement avec l'époque d'Albert GÖTZEN, où la discipline était associée à une gestion équilibrée et à un sens aigu du leadership. Reconnu pour sa capacité à diriger avec fermeté tout en maintenant un climat de confiance au sein de l'installation, les conflits étaient résolus avec détermination et pertinence, avec l'objectif ultime de servir les intérêts de la Zone Tsade et pour des objectifs jugés plus grands que nous et dictés par le Conseil. Cette gestion efficace de l'installation sous GÖTZEN nous a longtemps protégés des scandales et des crises qui semblent désormais surgir à chaque difficulté. Il est temps qu'une nouvelle direction prenne la relève et quelle soit à la hauteur de ce que nous avons connu par le passé pour assurer notre avenir et celui de l'humanité.
Désormais, seul le temps sera notre boussole. Nous devons maintenant attendre que la justice soit rendue dans cette affaire. Les allégations de détournement de pouvoir restent sérieuses et nécessitent une enquête approfondie et impartiale. Il est temps pour l'installation de Zone Tsade de tourner la page et de revenir à ses valeurs fondamentales, où la discipline, ainsi que la loyauté envers la Fondation SCP prévalent.
Nous espérons que la leçon tirée de cette situation est que les dirigeants, quels que soient leurs titres, doivent agir dans l'intérêt supérieur de notre organisation. Nous nous souviendrons toujours de l'époque d'Albert GÖTZEN comme une période de stabilité et d'intégrité (en déplaisent à ses détracteurs dont les journalistes factieux de la Gazette, qui sont des terroristes notoires comme l'avait démontré l'un de nos articles que nous vous invitons à relire à la fin de cet édito) et nous aspirons à retrouver ces valeurs dans nos dirigeants futurs. Le chemin pour restaurer la confiance et la stabilité commence maintenant.
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Un Edito exclusif pour Valeurs Administratives.
Crédits : Richard COOPER.
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